Glande sous-mandibulaire douloureuse : causes, symptômes et traitement

Ressentez-vous une douleur lancinante sous votre mâchoire, surtout lorsque vous mangez ? Cet inconfort pourrait provenir de votre glande sous-mandibulaire. Cette douleur peut perturber votre quotidien et rendre les repas pénibles. Il est donc essentiel de comprendre les causes possibles et les options de traitement. On estime qu'entre 10% et 20% des adultes rencontrent des problèmes de glandes salivaires au cours de leur vie. C'est pourquoi, cet article vous apportera des éléments de compréhension.

Notre but est de vous offrir des informations claires et complètes pour vous aider à appréhender ce trouble de santé courant et à agir efficacement. Nous soulignerons aussi l'importance d'un diagnostic précis pour écarter d'autres maladies et assurer le traitement le plus approprié. Ces informations s'adressent à un large public, incluant le grand public, les étudiants en médecine et les professionnels de santé.

Anatomie et fonctionnement de la glande sous-mandibulaire

La glande sous-mandibulaire, l'une des trois paires de glandes salivaires majeures, est essentielle pour la production de salive et la digestion. La compréhension de son anatomie et de son rôle est nécessaire pour appréhender les origines de la douleur dans cette zone. Sa position et sa fonction dans la digestion permettent de comprendre pourquoi certaines affections peuvent entraîner des douleurs importantes. En effet, la glande sous-mandibulaire est une structure complexe, liée à d'autres éléments anatomiques importants.

Localisation précise de la glande

La glande sous-mandibulaire est localisée sous le plancher buccal, dans la région submandibulaire du cou. Elle se trouve médialement et en partie sous l'os mandibulaire (mâchoire inférieure), entre le muscle digastrique et le muscle mylohyoïdien. Sa proximité avec ces muscles et avec des nerfs cruciaux, comme le nerf facial, rend les chirurgies délicates. La glande se divise en deux lobes, un lobe superficiel et un lobe profond, reliés par un isthme qui contourne le bord postérieur du muscle mylohyoïdien. En moyenne, la glande mesure entre 3 et 4 cm de long et 2 à 3 cm de large.

Rôle principal de la glande

La glande sous-mandibulaire contribue significativement à la production de salive, représentant environ 65% à 70% du volume total de salive sécrétée au repos. La salive est un liquide complexe fait d'eau, d'enzymes (comme l'amylase salivaire qui amorce la digestion des glucides), d'anticorps (immunoglobulines) et d'électrolytes. Elle est essentielle dans la digestion initiale des aliments, en les humidifiant et en les lubrifiant pour faciliter la déglutition. La salive participe aussi à l'hygiène buccale en nettoyant les restes alimentaires et en neutralisant les acides produits par les bactéries, aidant ainsi à prévenir les caries. Une production suffisante de salive est essentielle pour maintenir une bouche saine.

Innervation de la glande

La sécrétion salivaire est contrôlée par le système nerveux autonome. Les fibres nerveuses parasympathiques, venant du nerf facial (VIIème paire crânienne) via le ganglion submandibulaire, stimulent la production de salive aqueuse et riche en enzymes. Les fibres nerveuses sympathiques, issues du ganglion cervical supérieur, stimulent la sécrétion d'une salive plus épaisse et riche en protéines. La production de salive est stimulée par l'alimentation, les odeurs, la pensée de la nourriture, voire par des réflexes conditionnés. Le volume de salive produite peut varier considérablement, allant de 0,5 à 1,5 litre par jour.

Drainage lymphatique de la glande

La glande sous-mandibulaire est drainée par les ganglions lymphatiques cervicaux profonds, notamment les ganglions sous-mandibulaires et jugulo-digastriques. La connaissance précise de ce drainage lymphatique est importante pour le diagnostic différentiel. En effet, un gonflement et une douleur dans la zone sous-mandibulaire peuvent également être causés par une adénopathie (ganglion lymphatique enflé) due à une infection ou à une autre affection. Il est donc crucial d'examiner l'ensemble de la région cervicale lors de l'examen clinique.

Causes fréquentes de la douleur de la glande sous-mandibulaire

La douleur de la glande sous-mandibulaire peut être causée par diverses raisons, allant des infections aux obstructions, en passant par des troubles inflammatoires et, plus rarement, des tumeurs. Identifier précisément la cause est essentiel pour un traitement approprié et un soulagement de la douleur. Ces affections peuvent varier en gravité, allant de simples infections à des problèmes complexes nécessitant une intervention médicale. Il est donc recommandé de consulter un professionnel de la santé pour un diagnostic précis et un plan de traitement personnalisé.

Infections de la glande sous-mandibulaire

Les infections de la glande sous-mandibulaire, nommées sialadénites, sont une cause fréquente de douleur et de gonflement. Ces infections peuvent être bactériennes, virales ou, rarement, fongiques. Généralement, une obstruction du canal salivaire favorise la stagnation de la salive et la prolifération bactérienne, conduisant à l'infection. Détecter les signes d'infection est essentiel pour une intervention rapide.

Sialadénite bactérienne : infection par des bactéries

La sialadénite bactérienne est souvent causée par une obstruction du canal de Wharton (le canal excréteur de la glande sous-mandibulaire), ce qui cause une stagnation de la salive et une prolifération bactérienne. Les facteurs de risque sont la déshydratation, la malnutrition, l'immunosuppression et la présence de calculs salivaires. Les bactéries le plus souvent impliquées sont *Staphylococcus aureus* et *Streptococcus*. L'infection se manifeste par une douleur intense, un gonflement de la glande, une rougeur de la peau et parfois de la fièvre.

Sialadénite virale : infection due à un virus

La sialadénite virale est souvent causée par les oreillons (paramyxovirus), une infection infantile classique qui touche les glandes salivaires, notamment la parotide. D'autres virus, comme l'influenza et le parainfluenza, peuvent aussi provoquer une sialadénite. Les symptômes sont comparables à ceux de la sialadénite bactérienne, mais peuvent être moins forts. La sialadénite virale est plus fréquente chez les enfants non vaccinés contre les oreillons.

Obstructions des canaux salivaires

Les obstructions des canaux salivaires sont une autre cause fréquente de douleur de la glande sous-mandibulaire. Ces obstructions peuvent être causées par des calculs salivaires, des sténoses du canal ou des bouchons muqueux. L'obstruction empêche l'écoulement normal de la salive, ce qui entraîne une augmentation de la pression dans la glande et une douleur. Les obstructions peuvent être particulièrement douloureuses pendant les repas, lorsque la production de salive est stimulée.

Calculs salivaires (sialolithiase) : masse dans le canal

Les calculs salivaires, ou sialolithiase, sont des masses calcifiées qui se forment dans les canaux salivaires. Ils sont composés de sels minéraux comme le phosphate de calcium et le carbonate de calcium. Le plus souvent, ils se situent dans le canal de Wharton de la glande sous-mandibulaire. Les facteurs favorisants sont la déshydratation, des anomalies du métabolisme du calcium et certaines maladies. Les calculs peuvent provoquer une douleur forte et un gonflement de la glande, surtout pendant les repas.


Type de Trouble Pourcentage estimé des cas de Douleur Glande Sous-Mandibulaire
Sialolithiase (Calculs Salivaires) 50-80%
Sialadénite Bactérienne 10-20%
Syndrome de Sjögren 5-10%

Sténoses du canal : rétrécissement du canal

Les sténoses du canal sont des rétrécissements anormaux du canal de Wharton, qui peuvent être causés par des cicatrices, des inflammations chroniques ou des chirurgies antérieures. La sténose gêne l'écoulement normal de la salive, entraînant une douleur et un gonflement de la glande. Les sténoses peuvent être difficiles à traiter et nécessitent souvent une intervention chirurgicale.

Troubles inflammatoires non infectieux : inflammation sans infection

Certains troubles inflammatoires non infectieux peuvent aussi affecter la glande sous-mandibulaire et provoquer une douleur. Ces troubles comprennent la sialadénite chronique sclérosante, le syndrome de Sjögren et la sarcoïdose. Ces affections sont souvent auto-immunes ou inflammatoires chroniques, demandant une prise en charge médicale au long cours. Le diagnostic peut être complexe et demande des examens complémentaires spécifiques.

Sialadénite chronique sclérosante (tumeur de küttner)

La sialadénite chronique sclérosante, appelée aussi tumeur de Küttner, est une affection rare caractérisée par un infiltrat lymphoplasmocytaire et une fibrose de la glande sous-mandibulaire. Elle se présente souvent comme une masse ferme et indolore dans la zone sous-mandibulaire. Il est important de la différencier d'une tumeur maligne, car le traitement est différent.

Syndrome de sjögren : maladie auto-immune

Le syndrome de Sjögren est une maladie auto-immune qui touche les glandes salivaires et lacrymales, causant une sécheresse buccale et oculaire. La glande sous-mandibulaire peut être atteinte, provoquant une douleur et un gonflement. D'autres signes peuvent inclure la fatigue, les douleurs articulaires et d'autres symptômes auto-immuns. Le syndrome de Sjögren nécessite une prise en charge multidisciplinaire.

Tumeurs : croissance anormale

Les tumeurs de la glande sous-mandibulaire sont rares, mais doivent être écartées lors du diagnostic d'une douleur de la glande. Les tumeurs peuvent être bénignes ou malignes. Une biopsie est souvent nécessaire pour déterminer la nature de la tumeur et planifier le traitement. Un diagnostic précoce est essentiel pour un pronostic favorable.

  • Tumeurs bénignes: Adénome pléomorphe (tumeur la plus fréquente des glandes salivaires).
  • Tumeurs malignes: Carcinome adénoïde kystique, carcinome mucoépidermoïde.
  • L'exclusion des tumeurs est importante lors du diagnostic.

Causes moins fréquentes : autres origines de la douleur

Il existe d'autres causes moins fréquentes de douleur de la glande sous-mandibulaire, comme les traumatismes, les réactions allergiques, l'irradiation et les facteurs psychogènes. Ces causes sont souvent plus difficiles à diagnostiquer et nécessitent une évaluation approfondie. Il est important de considérer ces causes potentielles après avoir écarté les causes les plus courantes.

  • Traumatismes (directs ou indirects).
  • Réactions allergiques (médicaments, aliments).
  • Irradiation (radiothérapie dans la zone de la tête et du cou).
  • Facteurs psychogènes (très rare).

Signes révélateurs : symptômes associés

Les symptômes associés à une glande sous-mandibulaire douloureuse peuvent varier en fonction de la cause. Cependant, certains symptômes sont plus fréquents et peuvent aider au diagnostic. La douleur, le gonflement et la sécheresse buccale sont parmi les symptômes les plus courants. La reconnaissance de ces signes permet une consultation médicale plus rapide et un diagnostic précoce.

  • Douleur: Localisation (sous la mâchoire, irradiant vers l'oreille ou le cou), type (aiguë, chronique, intermittente), facteurs (mastication, déglutition), intensité.
  • Gonflement: Apparition (rapide ou progressive), taille et consistance, sensibilité.
  • Signes d'inflammation: Rougeur, chaleur.
  • Sécheresse buccale (xérostomie): Bouche pâteuse, difficulté à parler ou à avaler, risque de caries.
  • Goût désagréable: Sensation de pus ou de sang.
  • Fièvre et frissons: Signes d'infection.

La présence de certains symptômes peut orienter vers une cause spécifique. Par exemple, la sécheresse buccale associée à une douleur de la glande peut indiquer un syndrome de Sjögren. De même, la difficulté à ouvrir la bouche ou la paralysie faciale peuvent être des signes de tumeur. La présence de fièvre suggère souvent une infection.

  • Autres symptômes: Syndrome de Sjögren (sécheresse oculaire, fatigue, douleurs articulaires), Tumeurs (difficulté à ouvrir la bouche, paralysie faciale).

Démarche diagnostique : comment identifier la cause

Le diagnostic d'une glande sous-mandibulaire douloureuse se base sur un interrogatoire détaillé, un examen clinique et, si nécessaire, des examens complémentaires. Un diagnostic précis est essentiel pour déterminer la cause et adapter le traitement. Le diagnostic différentiel est aussi important pour écarter d'autres affections. Une consultation médicale rapide est donc recommandée pour toute douleur persistante dans la zone sous-mandibulaire.

Interrogatoire : recueil des informations

L'interrogatoire consiste à recueillir des informations auprès du patient sur sa douleur, les éléments déclencheurs, les médicaments pris et ses antécédents médicaux. Des questions précises sur la localisation, le type et la force de la douleur, ainsi que sur les facteurs qui l'aggravent ou la soulagent, peuvent aider au diagnostic. Il est aussi important de connaître les antécédents de maladies auto-immunes, d'infections et de traumatismes.

Examen clinique : analyse des symptômes

L'examen clinique comprend la palpation de la glande et des ganglions cervicaux, l'observation de la cavité buccale et l'évaluation de la production de salive. La palpation permet de déterminer la taille, la consistance et la sensibilité de la glande. L'observation de la cavité buccale permet de rechercher des lésions ou des signes d'infection. L'évaluation de la production de salive permet de détecter une sécheresse ou une diminution de la production.

Examens complémentaires : analyses et imagerie

En fonction des résultats de l'interrogatoire et de l'examen clinique, des examens complémentaires peuvent être nécessaires pour confirmer le diagnostic. Ces examens peuvent inclure des analyses sanguines, une imagerie médicale et une biopsie. Le choix des examens dépend de la cause suspectée.

Examen Objectif
Échographie Visualiser calculs, abcès, tumeurs
Scanner (CT) Visualiser les structures osseuses
IRM Étudier les tissus mous

Analyses sanguines : recherche d'infections et d'inflammations

Les analyses sanguines peuvent servir à rechercher des signes d'infection (numération formule sanguine), d'inflammation (CRP, VS) ou de maladies auto-immunes (recherche d'anticorps spécifiques pour le syndrome de Sjögren). Elles peuvent aussi aider à écarter d'autres maladies.

Imagerie médicale : visualisation de la glande

L'imagerie médicale, comme l'échographie, le scanner et l'IRM, peut être utilisée pour visualiser la glande sous-mandibulaire et les structures voisines. L'échographie est souvent l'examen de première intention, car elle est non invasive et peu coûteuse. Le scanner et l'IRM permettent une meilleure visualisation des structures osseuses et des tissus mous, et peuvent être utilisés pour différencier les tumeurs.

Biopsie : analyse des tissus

La biopsie est indiquée en cas de suspicion de tumeur ou de sialadénite chronique sclérosante. Elle consiste à prélever un échantillon de tissu de la glande pour l'examiner au microscope. La biopsie permet de confirmer le diagnostic et de déterminer la nature de la tumeur.

Diagnostic différentiel : écarter les autres causes

Le diagnostic différentiel consiste à écarter d'autres affections pouvant provoquer des symptômes similaires à ceux d'une douleur de la glande sous-mandibulaire. Ces affections peuvent être les adénopathies cervicales, les abcès dentaires, la névralgie du trijumeau, les myalgies des muscles masticateurs et les kystes du tractus thyréoglosse. Un examen clinique et des examens complémentaires sont essentiels pour un diagnostic précis.

Options thérapeutiques : les traitements disponibles

Le traitement d'une glande sous-mandibulaire douloureuse dépend de la cause. Il peut inclure un traitement médical, des mesures générales, un traitement chirurgical et des traitements spécifiques. L'objectif est de soulager la douleur, de diminuer l'inflammation, de traiter l'infection et de rétablir le fonctionnement normal de la glande. Une prise en charge individuelle est essentielle pour de bons résultats.

Traitement médical : médicaments

Le traitement médical peut comprendre des antibiotiques (en cas d'infection bactérienne), des antalgiques (pour la douleur), des sialogogues (médicaments stimulant la production de salive) et des corticostéroïdes (en cas d'inflammation). Le choix des médicaments dépend de la cause et de la sévérité des symptômes. Il est important de suivre les instructions du médecin et de signaler tout effet secondaire. Par exemple, l'amoxicilline/acide clavulanique ou la clindamycine sont souvent utilisés comme antibiotiques. Les sialogogues comme la pilocarpine ou la céviméline doivent être utilisés avec précaution en raison de contre-indications potentielles, notamment chez les personnes atteintes d'asthme ou de glaucome.

Mesures générales : gestes simples

Les mesures générales peuvent aider à soulager la douleur, diminuer l'inflammation et faciliter l'écoulement de la salive. Elles sont souvent utilisées en plus du traitement médical.

  • Hydratation: Boire beaucoup d'eau.
  • Massage: Masser doucement la glande.
  • Chaleur: Appliquer des compresses chaudes.
  • Hygiène buccale: Brosser les dents et utiliser un bain de bouche.
  • Salivation: Sucer des bonbons acidulés.

Traitement chirurgical : interventions

Le traitement chirurgical peut être envisagé en cas d'obstruction par un calcul, d'infections répétées, de tumeurs ou de sialadénite chronique ne répondant pas aux autres traitements. Les options sont l'extraction des calculs, la sialoendoscopie et l'ablation de la glande. La décision dépend de la cause et de la gravité des symptômes. La sialoendoscopie, technique mini-invasive, permet de visualiser et retirer les calculs avec moins d'effets secondaires comparée à la chirurgie ouverte.

Traitements spécifiques : adaptation à la cause

Certaines maladies, comme le syndrome de Sjögren et les tumeurs, nécessitent des traitements spécifiques. Le syndrome de Sjögren est traité avec des larmes artificielles, de la salive artificielle et des immunosuppresseurs. Les tumeurs sont traitées par chirurgie, radiothérapie et chimiothérapie.

Conseils de prévention : comment limiter les risques

La prévention de la douleur de la glande sous-mandibulaire repose sur une bonne hydratation, une hygiène buccale rigoureuse, l'évitement des facteurs de risque et une consultation médicale rapide. Un mode de vie sain et une consultation médicale en cas de symptômes peuvent aider à prévenir les complications. La prévention est toujours préférable au traitement.

  • Hydratation: Boire de l'eau régulièrement.
  • Hygiène: Brosser les dents après les repas, utiliser du fil dentaire et un bain de bouche.
  • Facteurs de risque: Éviter le tabac et limiter l'alcool.
  • Consultation: Consulter un médecin rapidement en cas de symptômes.

Conclusion : soulagement et confort retrouvés

La douleur de la glande sous-mandibulaire peut avoir diverses causes. Un diagnostic précis est essentiel pour un traitement adapté. Consultez un médecin en cas de symptômes persistants. Le diagnostic précoce et un traitement approprié sont cruciaux pour gérer efficacement les affections et minimiser leur impact sur la qualité de vie. La prise en charge demande une approche multidisciplinaire.

La plupart des affections de la glande peuvent être traitées efficacement. Des recherches sont nécessaires pour améliorer les méthodes de diagnostic et de traitement des maladies des glandes salivaires, ce qui promet d'améliorer la qualité de vie des personnes souffrant de ces troubles. Avec une attention et une prise en charge médicale appropriées, il est possible de retrouver le confort.